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  ENS Lettres et sciences humaines Communication culture et société


Histoire et identité : ce que l’Australian Museum nous raconte

Fabienne GALANGAU-QUÉRAT
MNHN, laboratoire Communication, culture et Société

 


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Mots-clés : musée, représentation, société, histoire, Australie.

 

Depuis une trentaine d’années, les débats autour des questions de l’identité tentent d’identifier les lieux de la construction identitaire (construction/déconstruction), et questionnent le rôle des industries culturelles, auxquelles certains auteurs associent le musée (Schiele 2002).

Notre objectif est de contribuer à cette réflexion, en pointant le lien entre les lieux de production des savoirs scientifiques et les représentations de l’Autre face à des changements culturels, sociaux ou idéologiques. Cette analyse se base sur l’histoire des représentations des Aborigènes d’Australie dans les galeries de l’Australian Museum.

La fondation du silence

La naissance de l’Australie blanche

Le début de l’histoire blanche de l’Australie s’inscrit dans une période d’exploration du monde, d’expansion coloniale et de rivalités entre la France et l’Angleterre qui toutes deux multiplient dans le Pacifique les expéditions au cours desquelles scientifiques et militaires vont contribuer à « redessiner » le monde. En 1770, le capitaine James Cook prend possession, au nom de la couronne britannique, de la moitié orientale du continent australien et en 1788, l’annexion de cette terre, Terra nullius, se concrétise avec l’installation d’une colonie pénitentiaire. Plus de 160 000 hommes et femmes y seront déportés jusqu’en 1840 tandis que des volontaires viendront y chercher la possibilité d’un nouveau départ. Très rapidement, la classe dirigeante de la jeune colonie se constitue, elle se réclame de l’appartenance à la grande civilisation britannique et refuse de s’identifier à l’histoire pénitentiaire de la colonie. Un vaste programme de travaux publics et de constructions de bâtiments officiels est mis en place, tandis que l’exploration du continent continue. L’Australie a longtemps été définie comme une colonie annexée pacifiquement, mais la réalité est plus complexe. La colonisation s’accompagne du déclin très rapide des populations aborigènes et de l’affaiblissement de leurs structures sociales.

Les premières années de l’Australian Museum

Cette fin de siècle, qui voit la naissance de l’Australie blanche, coïncide avec l’émergence des musées d’histoire naturelle qui expriment à la fois l’enthousiasme de la découverte de la nature et de la collecte, et constituent les carnets de notes encyclopédiques et officiels des nations qui découvrent le monde et se l’approprient.

À Sydney, en 1821, des gentilshommes se rassemblent pour fonder la première société savante de la colonie et en définissent les objectifs, dont celui de monter un musée. Les collections qu’ils constituent se limitent à quelques minéraux et échantillons de sols. L’intérêt pour un musée d’histoire naturelle se manifeste à nouveau en 1827, alors que l’exploration du continent est loin d’être achevée. Après de nombreuses controverses, le musée de Sydney est officiellement institué en 1829, et se concentre sur les productions d’histoire naturelle rares et curieuses du nouveau territoire (la définition de l’« histoire naturelle » est encore très imprécise). Le musée trouve un hébergement définitif, en 1846, dans un bâtiment neuf dont l’architecture intérieure s’inspire très nettement de celle d’autres musées en Europe. Au cours des cinquante premières années, l’effort de collecte et de présentation dans les galeries du jeune musée se détourne des productions des Aborigènes d’Australie. Pourtant, c’est bien par la diversité et l’ingéniosité de leurs productions que les Aborigènes avaient surpris l’explorateur James Cook et les hommes de la première flotte à leur arrivée en Australie. Et par ailleurs, ce sont les objets aborigènes utilisés pour la chasse et au combat qui sont les objets les plus collectés par les coloniaux (Griffiths 1996).

Le carnet de notes de la colonie

Si l’Australie se vend bien à l’étranger, l’expérience coloniale est une réalité douloureusement vécue. Pour la bourgeoisie naissante australienne, comme pour les bourgeoisies des autres colonies (Dias 2000), la création d’un musée semble répondre à deux besoins :
- celui de la reconstitution de l’écosystème social natif qui assure le lien avec la mère patrie,
- celui de l’appropriation symbolique d’une partie du territoire, de ce monde que l’on découvre. La nature australienne est hostile : la seule façon de lutter, c’est de la modifier, d’acclimater de nouvelles espèces, de la détruire ou de la transformer. Ce que l’Australian Museum montre dans ses galeries, c’est le résultat du processus de colonisation : l’image d’une nature domptée.
La mission coloniale du musée s’analyse bien sous l’angle de l’expression du dynamisme de la colonie et de son engagement dans l’exploration du continent. Par ailleurs, durant les cinquante premières années, l’Australian Museum se caractérise par la faible présence d’artefacts aborigènes tandis que les produits de la nature y figurent en bonne place. Dans le même temps, certains des administrateurs de l’Australian Museum se constituent des collections particulières d’objets aborigènes (Specht 1979). La faible présence de traces aborigènes dans ce carnet de note de la colonie pourrait bien conforter l’idée du principe de Terra nullius, une terre qui n’appartient à personne et que l’on peut s’approprier. Et c’est sur la base de cette usurpation que l’identité de l’Australie blanche va se bâtir (Macintyre 1999).

Les objectifs classiquement attribués au musée d’une colonie sont la valorisation des productions locales et la mise en évidence de la conquête du territoire (Dias 2000). Alors, par un simple processus de sous-représentation, les premières années du musée reflètent et confortent la légitimité de la jeune colonie dans l’appropriation d’une Terra nullius : d’un côté, en montrant les productions naturelles et de l’autre, en limitant l’évocation gênante de l’Autre, l’« Aborigène ».

L’Australie devient une nation

L’Australie postcoloniale : le début du nationalisme

La naissance de la nation australienne comme fédération des colonies, en janvier 1901, marque l’affaiblissement du lien avec la mère patrie. Une politique blanche est mise en place pour lutter contre l’immigration non-européenne et fonder la communauté australienne sur une même appartenance raciale. Jusqu’au milieu du xxe siècle, la xénophobie et le racisme semblent être les principaux dénominateurs communs de la pensée et de la culture australienne (Bouchard 2003). Pour certains (Babadzan 2003), ces préoccupations raciales expliquent que l’anthropologie, en Australie, a longtemps occupé une place dominante parmi les autres disciplines des sciences sociales. Avec les concepts manipulés du darwinisme social et les débuts de l’anthropologie, les Aborigènes considérés comme les derniers témoins de l’âge de la pierre, sont placés au plus bas de l’échelle des valeurs des races humaines. C’est l’environnement naturel jugé comme insuffisamment stimulant qui est le responsable de leur état. « Qu’est ce que ce pays a fait aux sauvages ? Pourquoi sont-ils si primitifs ? » (Griffiths 1996). À partir des années 1930, le gouvernement met en place une politique dite d’« assimilation » qui se traduit par un ensemble de mesures visant à diluer les gènes et à séparer les enfants de façon autoritaire, pour faire disparaître toute trace d’aboriginalité. À la fin des années 1940, il ne subsiste plus que 40 000 Aborigènes. Ils étaient 750 000 à l’arrivée des Européens (Gibbs 2000). Par ailleurs, un nouveau regard se porte sur les productions aborigènes, que ce soit en Europe ou en Australie (MacCarthy 1941), ou l’utilisation accrue de symboles aborigènes dans le design ou la publicité.

L’ethnologie entre au musée

À l’Australian Museum, l’ethnologie se développe. Les collections d’objets ethnographiques prennent de l’importance mais l’effort de collecte se tourne d’avantage vers l’étranger, vers les régions du Pacifique qui peuvent encore être colonisées par la jeune nation. Cependant, en 1913, la nécessité de protéger les objets aborigènes de l’exportation massive se traduit par la mise en place d’une législation défendue par le comité ethnologique de Nouvelle-Galles-du-Sud, créé en 1902, sous l’impulsion du conservateur de l’Australian Museum. En 1906, dans la vague d’intérêt pour l’ethnologie australienne, le musée engage, pour la première fois, un ethnologue qui réalise, maladroitement, un ensemble de fouilles archéologiques - effort méritoire puisqu’il est encore largement admis à l’époque que les Aborigènes n’ont pas évolué.

Malgré un contexte économique difficile, l’Australian Museum est encore agrandi. Les collections ethnographiques, toutes régions confondues, sont d’abord présentées dans un bâtiment temporaire aux dimensions modestes, accolé au musée (Guide to the contents of the Australian Museum 1890). Puis en 1906, les collections d’ethnologie bénéficient de l’avant-dernier agrandissement du musée et sont présentées selon leurs origines géographiques : les collections australiennes dans une longue galerie au premier étage, les autres collections d’ethnologie au rez-de-chaussée (Elementary guide to the exhibited zoological collections 1914). À partir des années 1930, les collections sont réorganisées, présentées et expliquées avec des photographies selon un nouveau concept scientifique, celui d’« aire culturelle  » (Lampert 1986). Plus tard, des recherches originales, menées sur la culture matérielle des Aborigènes, sont conduites au musée par l’anthropologue Frederick MacCarthy (Khan 1993). Elles sont utilisées, en 1957, pour compléter les présentations systématiques de l’ethnologie australienne : une série de vitrines installées au centre de la galerie d’ethnologie évoquent les aspects sociaux, économiques et religieux de la culture aborigène. En y regardant de plus près, les représentations des Aborigènes mettent l’accent sur un style de vie extrêmement traditionnel tout comme le font les décorations des poteries vendues aux touristes.

Le musée construit un patrimoine

Au cours de l’édification de la nouvelle nation, la construction de nouveaux musées occupe une place importante dans le contexte de la volonté de rupture avec la mère patrie et de la construction d’une identité propre. Ainsi, à travers l’intérêt marqué de l’anthropologie pour la culture matérielle des Aborigènes et la constitution et la présentation de collections, l’Australian Museum rend bien compte des préoccupations de la société australienne.

La présentation de ces objets dans une salle spécifique affirme une forte volonté de patrimonialisation et montre que la perception et l’appropriation du nouveau monde inclurent désormais les Aborigènes. Mais ceux-ci y sont représentés et interprétés comme objets de musée. Plus tard, les choix muséographiques de l’exposition de 1957 perpétuent encore l’image d’une société qui ne change pas, renforcent la séparation et la distanciation entre sauvage et civilisé (Factor 1994), et confortent le clivage entre une nation blanche et civilisée et les peuples aborigènes noirs et sauvages.

La culpabilité comme facteur de changement

La renaissance aborigène

Il y a peu le récit de l’histoire de l’Australie commençait avec sa découverte par le capitaine James Cook. Les données des recherches les plus récentes sur l’histoire (au sens occidental du terme) des Aborigènes (Flood 1999) ont largement contribué à remettre en cause ce récit. L’histoire de l’Australie s’enracine maintenant dans un passé vieux de plus de 60 000 ans et traduit le processus de réconciliation entre les communautés.

La réconciliation

Depuis plus de trente ans, un grand nombre de publications exprime les réflexions, expériences et positions des professionnels de musées face aux questions relatives aux communautés (Simpson 1996). En Australie, la prise de conscience du rôle des musées, accusés d’insensibilité et d’arrogance, a été particulièrement vive lors de la conférence d’Adelaide en 1978, « Preserving Indigenous cultures : a new role for museums ». La réunion aboutit à la création d’un groupe de réflexion informel, COMA (Conference Of Museum Anthropologists) afin d’établir des liens entre musée et communautés aborigènes. Plus tard en 1993, la mise en place d’une politique commune des musées australiens vise à guider les relations entre institutions muséales et communautés aborigènes et à la reconnaissance des droits des Aborigènes sur leur patrimoine culturel (Sullivan et al. 2003). Cela conduit à leur donner une plus grande responsabilité sur les orientations de la recherche en anthropologie et sur le discours les concernant dans les expositions.

À l’Australian Museum, le changement de ton est conforme à la transformation qui s’opère dans la société australienne. Deux évènements constituent des repères de ce changement : en 1970, le musée accueille une exposition à l’occasion des deux cents ans de la découverte de l’Australie par James Cook. Dix-huit ans plus tard, à l’occasion du 200e anniversaire de la colonisation, le principe d’une célébration est refusé. Le glissement de position est révélateur. Que s’est-il passé ?

L’Australian Museum, stigmatisé lors de la conférence de 1978, s’engage alors dans un processus de rénovation en profondeur de sa galerie d’ethnologie australienne. Le discours de l’exposition est élaboré en tenant compte pour la première fois dans l’histoire des musées australiens de l’avis de communautés aborigènes (Specht, MacLulich 1996). La nouvelle exposition ouvre ses portes en 1985. Sur la base des résultats de la recherche en anthropologie, elle est conçue selon un parcours chronologique et présente l’histoire des Aborigènes depuis les temps les plus anciens jusqu’aux adaptations à l’environnement moderne (Lampert 1986).

Dix ans plus tard, l’exposition est à nouveau transformée. Une vaste enquête permet d’identifier les préoccupations des communautés aborigènes et des visiteurs de l’Australian Museum (Kelly 1997). Pour le directeur de l’établissement, Des Griffin, cette nouvelle version doit rendre mieux compte du processus de réconciliation et des problèmes que rencontrent aujourd’hui les Aborigènes. Le directeur du muséum se réfère au point de vue émis par le directeur du National Museum of American Indian pour qui la « voix des scientifiques n’est plus prédominante, et ce qui fait la force des expositions d’histoire des cultures, ce sont les multiples points de vue et expériences personnelles qui y sont présentés ». Ainsi, la nouvelle exposition fait « ce que la réconciliation devrait faire : reconnaître les erreurs et injustices, essayer d’avancer dans une nouvelle direction avec le peuple aborigène et reconnaître qu’ils ont le droit à l’autodétermination ». Sur la base d’un ensemble de présentations structurées autour des paroles des Aborigènes, la muséographie établit une rupture avec les expositions précédentes : il n’y a plus d’objets sacrés et de restes humains, et les objets apparaissent comme des supports secondaires du propos. Elle est récompensée, en 1998, par un prix d’excellence décerné par le Premier ministre de l’État de Nouvelle-Galles-du-Sud.

Un nouveau rôle pour le musée

En s’effaçant derrière le propos tenu par les Aborigènes, l’Australian Museum agit dans le sens de la réconciliation affirmée officiellement par la mise en place du « Council for australian reconciliation », en 1991, et la fin du concept de Terra nullius, en 1992. En modifiant la teneur de son discours, puis en diminuant la portée patrimoniale des collections ethnographiques et en laissant aux communautés aborigènes la responsabilité du propos muséologique et des principes muséographiques, l’Australian Museum a fait un choix majeur, celui de laisser l’Autre s’exprimer, de lui laisser le choix de son image. L’Australian Museum affiche donc en apparence une reconnaissance de l’Autre dans le sens de la réconciliation. Après avoir été une forteresse de l’impérialisme colonial, il se positionne comme acteur, voire même promoteur du changement social (Kelly, Gordon 2002) en s’engageant dans de nouveaux dialogues avec les communautés aborigènes, et en participant à la création de références identitaires proprement australiennes. Mais faut-il voir là un renouveau du musée, ou bien comme la suite d’une histoire sociale marquée par le spectre de la terrible violence muette subie par les Aborigènes ?

Une évolution en trois temps

L’analyse de l’histoire des présentations permanentes consacrées aux Aborigènes à l’Australian Museum nous montre l’évolution en trois temps de leur reconnaissance par l’Australie blanche et pointe l’attitude du musée face aux changements sociaux et scientifiques :
- le premier temps traduit le désintérêt de la question aborigène dans la construction et la présentation du patrimoine - de la mémoire - et fait écho au principe de Terra nullius sur lequel se fonde la légitimité de l’appropriation du territoire par les Britanniques ;
- le deuxième temps démarre approximativement au moment de l’émergence de l’Australie comme nation. À l’Australian Museum, cette étape de réification se traduit par l’appropriation de la culture matérielle aborigène (objets de la vie quotidienne, objets sacrés, restes humains). Elle légitime le concept « post-esclavagiste » qui domine les relations entre Européens et Aborigènes durant toute la première moitié du xxe siècle et même au-delà. Les Aborigènes sont représentés à l’Australian Museum en tant qu’objets dénués de tout droit, patrimonialisés en quelque sorte. Tout cela accompagne une conception caricaturale de la culture aborigène et renforce une interprétation de la société européenne comme l’aboutissement de l’évolution culturelle. Cette mise en patrimoine paraît alors conçue comme un processus de légitimation et de validation ;
- la phase la plus récente débute avec le droit à la citoyenneté acquise en 1967 par les Aborigènes, et s’affirme dans le processus de réconciliation officiellement défini en 1991. La société australienne paraît culpabilisée, comme « hantée par le vol et la violence faite aux Aborigènes. C’est un véritable cauchemar, comme une expérience traumatisante de l’enfance qui continue de hanter nos nuits » - Bernard Smith, 1980. L’Australian Museum participe à cette transformation de la société australienne en faisant des choix muséaux importants ancrés dans de nouvelles pratiques de l’anthropologie. Les Aborigènes ont ainsi cessé progressivement d’être des objets représentés, pour prendre complètement la parole et déterminer le choix de leur image. D’objets, ils sont devenus sujets.

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Citer cet article : Fabienne Galangau-Quérat, « Histoire et identité : ce que l’Australian Museum nous raconte », colloque Sciences, Médias et Société, 15-17 juin 2004, Lyon, ENS-LSH, http://sciences-medias.ens-lsh.fr/article.php3 ?id_article=72

 

 
     
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